L’information de référence
Les données d’herbiers
Les données d’observation issues des herbiers sont ponctuellement exploitées pour un nombre très limité d’espèces, généralement dans le cadre de précisions taxonomiques ou pour la recherche de stations historiques d’espèces patrimoniales. La nécessité de confirmer la détermination des données issues des herbiers anciens est le frein principal à une généralisation de leur intégration et c’est pourquoi cette source d’information ne représente qu’une proportion marginale de l’information disponible dans la base de données.
Les données de la bibliographie
La saisie de la bibliographie traitant de la flore ou de la végétation est réalisée progressivement. Cette information, le plus souvent historique, est importante pour l’orientation des prospections actuelles et pour l’évaluation de la dynamique à moyen terme des populations. Les principaux catalogues floristiques historiques et les articles de revues traitant de chorologie des 200 dernières années sont ainsi progressivement dépouillés. Les données bibliographiques apportent le recul historique nécessaire à une bonne compréhension de la flore contemporaine.
L’information inédite
Activité des Conservatoires botaniques
La majorité de l’information diffusée est directement issue des observations inédites des Conservatoires et traduit la volonté de prioriser l’acquisition directe de données récentes.
Organismes partenaires
Les données d’observation de nombreux organismes partenaires sont transmises aux Conservatoires dans le cadre de partenariats : Parcs nationaux, réserves naturelles, Office national des forêts, Conservatoires des espaces naturels, …
Le réseau des botanistes amateurs
Les liens des CBN avec le réseau des
botanistes s’entretiennent au travers de multiples échanges et par une volonté
d’associer les botanistes amateurs à des projets coordonnés par les CBN. L’animation du réseau des botanistes est
soutenue par les DREAL et a pour objectif de rendre les botanistes plus
performants sur le terrain et de faciliter la remontée des informations
produites vers SILENE-Flore. Concrètement cela se traduit par :
· une mise à disposition d’outils de saisie, de documents de travail, de références bibliographiques ;
· un accompagnement ponctuel sur le terrain ou l’organisation de sessions communes ;
· une réponse et un suivi des sollicitations et demandes d’informations.
L’information issue de ce réseau est importante et engage les CBN dans leurs capacités de traitement et de restitution.
Les bureaux d’études
De par le nombre croissant des études environnementales, dans le cadre d’aménagements ou de déploiement des politiques de l’Etat, les bureaux d’études sont devenus des créateurs d’observations floristiques non négligeables. Dans le cadre de la mise en place de son outil SILENE-Flore de diffusion des données, le retour des données de terrain générées par les études s’est progressivement structuré. Le conditionnement d’un retour de données a ainsi été mis en place lors de l’obtention de l’accès aux données SILENE-Flore et un même conditionnement est désormais inscrit dans les cahiers des charges de plusieurs structures administratives partenaires. Cela s’est traduit directement par une augmentation nette de la proportion des données issues des bureaux d’étude dans la base de données.
La
recherche universitaire contemporaine
L’accès aux données des CBN pour les laboratoires de recherches régionaux est en place depuis de nombreuses années et permet des échanges fructueux pour les deux parties. Inversement, un travail est mené pour intégrer et valoriser les données produites dans le cadre des travaux de recherches.